dimanche 29 mai 2016

Nouvelle constituante et souveraineté

Le Peuple Souverain va mettre en place sa nouvelle Constitution.

Il est engagé dans ce processus, partant de Cahiers d'Exigence, puis de la collation de ceux-ci en vue d'en dégager les idées les plus nouvelles et remarquable.

Cette prise de conscience se produit à l'écart des circuits officiels actuels, nécessairement, voire contre eux parce que ceux-ci tenteront de "prendre la main", ce qu'il ne faut surtout pas.

C'est le Peuple Souverain qui va décider, et quand il aura pris la place qui lui revient de droit, il pourra échanger d'égal à égal avec d'autres Peuples Souverains. C'est une initiative qui lui est interdite actuellement, puisque, rappelons-le, dès à présent quatre-vingts pour cent de ce que discutent les parlementaires français est du texte concocté par les instances de Bruxelles, texte auquel ces parlementaires sont pratiquement tenus de donner leur aval avec juste quelques nuances.

Notre Constitution actuelle a été affublée de force, par des personnages téléguidés, d'une pustule immonde nommée le Titre XV. C'est le branchement direct sur le cloaque de Bruxelles. Lui-même est manœuvré ouvertement par ce qu'on appelle "les lobbies".



Qu'est-ce qu'un lobby ? Prenons un exemple. Les professionnels de la terre et de l'alimentaire sont dominés par un "syndicat", plus important que les autres parce que plus riche. Qui en constitue les membres les plus éminents (hum...) ? De très grands propriétaires terriens français, comme la famille royale anglaise (re-hum...), des industriels de la semence, de l'engrais, de l'alimentation du bétail, de la mise en conserve, du pesticide, du fongicide, voire de la manipulation génétique. 

La FNSEA se regroupe à Bruxelles avec ses amis industriels de multinationales diverses, et ensemble s'adressent à d'énormes cabinets mêlant techniciens, ingénieurs, juristes, publicitaire éventuellement. Ces cabinets proposent leurs "services compétents" à la Commission, au Comité Européen agricole (les ministres concernés des pays européens), et même aux parlementaires. Il arrive même assez souvent que ces cabinets apportent clés en mains les textes de nouvelles directives. Adoptées, celles-ci partent en direction des 28 pays, pour application : tous secteurs confondus, cela représente cent pages par jour en moyenne.

Les Peuples ne sont donc plus du tout souverains, puisqu'on leur impose des contraintes, souvent contraires à leurs intérêts.

C'est pourquoi parallèlement à la mise en place d'une Constituante, il va falloir œuvrer d'une façon ou d'une autre pour desserrer ce carcan, ou plus exactement pour l'éliminer parce qu'il ne saurait guère y avoir de demi-mesure. La sortie de l'union européenne, bien qu'elle ne soit pas dans la ligne d'une association pour la constituante, est à étudier AUSSI parce que sans elle notre Peuple ne pourra pas appliquer SES solutions. Des intérêts contraires sauront l'en empêcher.

Toute autre perspective ne pourrait être que suicidaire.

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